Le surcyclage permet de récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure.
Le surcyclage – upcycling dans sa version anglaise – consiste à revaloriser des produits dont on ne se sert plus, pour les détourner de leur usage initial avant de les réintroduire dans la chaîne de consommation. Le principe laisse toute sa place au processus créatif, puisque, sans toucher l’intégralité de la matière initiale, un nouvel objet naît de l’imagination d’un designer ou d’un artisan.
Un processus durable
Le surcyclage permet d’inscrire le processus de production dans une économie circulaire. Il réduit la consommation de ressources naturelles, notamment l’eau, et d’énergie inhérente au recyclage. Pour être vertueux, le processus doit également limiter le transport entre la zone de collecte des matières premières et la zone de production. Enfin, le surcyclage améliore ou maintient la qualité du produit initial, réduit la consommation de matière première et limite la production de déchets.
Certes le surcyclage n’en est aujourd’hui qu’à ses débuts, la mutualisation des points de collecte des déchets et leur transport restent à concrétiser. Mais il pourrait constituer demain un marché à fort potentiel à la portée de ceux qui feront preuve d’imagination et de créativité.
La marque Répar’acteurs déployée par le réseau des CMA et l’ADEME, permet aux artisans de la réparation de promouvoir l’acte de réparer et de se positionner en tant qu’acteur de la réduction des déchets
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Publié le vendredi 8 avril 2022